Pourquoi Choisir INFIVEST comme CGPI (Conseil en Gestion de Patrimoine Indépendant) ?






INFIVEST SAS au capital de 37000€

INFIVEST SAS est présidé par Pierre LOUIS-VIOLLAND, Gestionnaire de Patrimoine depuis 1997, titulaire des cartes professionnelles suivantes :

Courtier d’assurance

Transactions sur Immeubles et Fonds de Commerces

IOB

Démarchage Financier

Siège Social : 102 bis, rue de Miromesnil 75008 Paris
R.C.S. PARIS B 480 250 943  N° de SIRET : 48025094300010 N° de TVA intracommunautaire : FR07480250943
Tel : 01 700 800 90 Fax : 01 700 800 99 Email : pierre.louis-violland@infivest.fr
. Membre de l’Organisme pour le Registre des Intermédiaires en Assurance (ORIAS) n° 07 008 329
. Membre de l’Association Nationale des Conseils Financiers-CIF (ANACOFI-CIF) agrément n° E002255
. Carte de Transactions sur immeubles et fonds de commerce n° T11098 délivrée par le Préfet de Police de Paris
Garantie financière et assurance de responsabilité civile professionnelle conformes aux Art.L530-1 & L530-2 du Code des Assurances

infivest est membre de l'anacofi

INFIVEST SAS est membre agréé de l’anacofi

L’ANACOFI

L’ANACOFI (Association Nationale des Conseillers Financiers) est une association multi-métiers à sections (par métier ou confédérale) qui a pour objectifs principaux :

• la représentation collective et la défense des droits et intérêts des conseillers ou intermédiaires financiers au sens large.

• la représentation indirecte (via une structure dédiée) des Conseils en Investissements Financiers.

• la réflexion interprofessionnelle sur des sujets et problèmes communs

• l’assistance aux professionnels en vue de leur permettre d’exercer

INFIVEST Soutient l'Agence Solidarité Logement

INFIVEST Soutient l’Agence Solidarité Logement

 

INFIVEST SAS s’inscrit dans une démarche socialement responsable en reversant une partie de son chiffre d’affaire à L’Agence Solidarité Logement

L’Association

Quel est le but de l’association « Agence Solidarité Logement » ?
Créée à l’initiative d’Isabelle Larochette, directrice de l’agence « De la Cour au Jardin » et présidente de l’association, « Agence Solidarité Logement » vise à fédérer vendeurs, acquéreurs et professionnels de l’immobilier autour d’un projet solidaire, réalisé en partenariat avec la Fondation de France, reconnue d’utilité publique. Cette initiative est soutenue par l’animatrice Ariane Massenet, marraine de l’association.Pourquoi soutenir l’Agence Solidarité Logement ?
Dans un contexte économique particulièrement tendu, l’initiative originale et volontariste de l’association « Agence Solidarité Logement » permet aux agences immobilières, comme à leurs clients, d’adhérer à un label de solidarité envers les plus mal-logés. Le partenariat avec la Fondation de France permet de soutenir des projets associatifs œuvrant contre le mal-logement.Quels sont les engagement pris par une agence immobilière labellisée ?
Une agence immobilière labellisée Agence Solidarité Logement est une agence immobilière souhaitant mettre son activité économique au service des personnes et des familles démunies.
Ainsi, elle s’engage à respecter une charte éthique, comprenant le versement de 1% de son CA annuel hors taxe sur les ventes immobilières à la Fondation de France.

Comment peut-on savoir qu’une agence immobilière est labellisée Agence Solidarité Logement ?
La liste exhaustive des agences immobilières labellisées est disponible sur le site Internet de l’association, rubrique Agences Solidaires. Chaque agence immobilière adhérente au projet a un label adhésif. Celui-ci est apposé chaque année sur la vitrine pour signaler à ses clients son engagement auprès des défavorisés.

Comment peut-on soutenir cette initiative ?
En choisissant une agence labellisée pour vendre ou acheter un logement, vous êtes assuré du versement à la Fondation de France de 1% des honoraires encaissés HT par l’agence immobilière. Les clients participent ainsi à améliorer les conditions de vie des mal-logés, sans surplus d’honoraires pour eux, car c’est l’agence immobilière qui s’engage à faire le don.

Quelles sont les actions de la Fondation de France ?
Depuis 1969, la Fondation de France soutient des projets concrets et innovants qui répondent aux besoins des personnes face aux problèmes posés par l’évolution rapide de la société. Elle agit principalement dans trois domaines : l’aide aux personnes vulnérables, le développement de la connaissance (recherche, culture, formation) et l’environnement. Elle favorise également le développement de la philanthropie.
Indépendante et privée, la Fondation de France ne reçoit aucune subvention et ne peut agir que grâce à la générosité des donateurs.
Aujourd’hui en France, plus de trois millions de personnes sont privées de logement ou très mal-logées. Face à la pénurie persistante de logements, aux coûts de l’immobilier qui explosent, les personnes en situation de fragilité en sont les premières victimes. Pourtant, avoir un toit et une adresse est pour chacun de nous un besoin fondamental et surtout un droit vital.
Aujourd’hui plus que jamais, le logement représente une des clés essentielles de l’insertion, de l’équilibre et du mieux-être des personnes fragilisées. Depuis plus de quinze ans, la Fondation de France s’engage dans l’aide à des projets associatifs innovants contre le mal-logement. Elle soutient les initiatives favorisant l’accès à un logement durable, autonome et décent, encourage les projets visant à élargir l’offre d’habitat social ainsi que les initiatives participatives de quartier favorisant les liens sociaux et la solidarité.
L’Agence Solidarité Logement soutient le programme Habitat de la Fondation de France, et contribue ainsi à l’accès et au maintien au logement des plus démunis.

Quelles sont les garanties d’utilisation effective des dons en faveur des mal-logés?
La Fondation de France est la seule bénéficiaire des dons de l’association « Agence Solidarité Logement ».
100 % des dons collectés via cette initiative de l’Agence Solidarité Logement sont versés à la Fondation de France. Reconnue d’utilité publique, la Fondation présente des comptes certifiés et garantit la totale transparence financière. Chaque année, les comptes annuels ainsi que le rapport d’activité de la Fondation sont publiés et accessibles à tous sur le site www.fondationdefrance.org.
Enfin, l’association « Agence Solidarité Logement » et la Fondation de France s’engagent à rendre compte chaque année des projets soutenus sur le site internet d’Agence Solidarité Logement.

 

 

INFIVEST SAS est sous le contrôle de l'AMF
INFIVEST SAS est sous le contrôle de l’AMF

 

l’AMF

• Présentation de l’Autorité des marchés financiers

Créée par la loi n° 2003-706 de sécurité financière du 1er août 2003, l’Autorité des marchés financiers est issue de la fusion de la Commission des opérations de bourse (COB), du Conseil des marchés financiers (CMF) et du Conseil de discipline de la gestion financière (CDGF).

Ce rapprochement a pour objectif de renforcer l’efficacité et la visibilité de la régulation de la place financière française.

L’Autorité des marchés financiers est un organisme public indépendant, doté de la personnalité morale et disposant d’une autonomie financière, qui a pour missions de veiller :

  • à la protection de l’épargne investie dans les instruments financiers ;
  • à l’information des investisseurs ;
  • au bon fonctionnement des marchés d’instruments financiers.

Elle apporte son concours à la régulation de ces marchés aux échelons européen et international.

L’Autorité des marchés financiers comprend :

  • un collège de 16 membres ;
  • une commission des sanctions de 12 membres ;
  • des commissions spécialisées et des commissions consultatives.

Le ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie désigne le directeur général du Trésor ou son représentant qui siège auprès de toutes les formations, sans voix délibérative.

Le président de l’Autorité des marchés financiers est nommé par décret du président de la République pour un mandat de cinq ans non renouvelable.

L’Autorité des marchés financiers dispose de services dirigés par un secrétaire général. Le personnel des services est composé d’agents contractuels de droit public, de salariés de droit privé et d’agents publics, soit 383 personnes fin 2009.

• Les compétences de l’Autorité des marchés financiers

L’Autorité des marchés financiers exerce quatre types de responsabilités :

  • réglementer ;
  • autoriser ;
  • surveiller ;
  • sanctionner.

Ses compétences portent sur :

  • Les opérations et l’information financière: L’Autorité des marchés financiers réglemente les opérations financières et l’information diffusée par les sociétés cotées. Ces sociétés ont l’obligation d’informer le public de leurs activités, de leurs résultats et de leurs opérations financières. L’AMF supervise et contrôle l’information délivrée, en veillant à ce qu’elle soit précise, sincère, exacte et diffusée à l’ensemble de la communauté financière.
  • Les produits d’épargne collective(1): l’Autorité des marchés financiers autorise la création de SICAV et de FCP. Elle vérifie notamment l’information figurant dans le prospectus simplifié de chaque produit qui doit être remis au client avant d’investir. S’agissant des produits complexes (fonds à formule, etc.), l’AMF veille à ce que les spécificités des produits et leurs conséquences soient clairement présentées aux épargnants.
  • Les marchés et leurs infrastructures : L’AMF définit les principes d’organisation et de fonctionnement que doivent respecter les entreprises de marché, (comme Euronext Paris qui organise les transactions sur les marchés des actions, des obligations et des produits dérivés), les systèmes de règlement-livraison et les dépositaires centraux (comme Euroclear France). L’AMF approuve également les règles des chambres de compensation (comme Clearnet) qui centralise chaque jour les transactions et détermine les conditions d’exercice de leurs adhérents.
  • Les prestataires (établissements de crédit autorisés à fournir des services d’investissement, entreprises d’investissement, sociétés de gestion, conseillers en investissements financiers, démarcheurs , etc.) : L’AMF fixe les règles de bonne conduite et les obligations que doivent respecter les professionnels autorisés à fournir des services d’investissement. Elle agrée les sociétés de gestion.
    L’AMF agrée les associations professionnelles chargées de la représentation collective, de la défense des droits et des intérêts des conseillers en investissements financiers et contrôle ces conseillers en investissements financiers.
    L’AMF surveille enfin les démarcheurs agissant pour le compte des sociétés de gestion.

L’Autorité des marchés financiers peut également procéder à des contrôles et à des enquêtes et, en cas de pratiques contraires à son règlement général ou aux obligations professionnelles, la Commission des sanctions peut prononcer des sanctions.

Lorsque les faits paraissent constitutifs d’un délit, le Collège de l’Autorité des marchés financiers transmet le rapport de contrôle ou d’enquête au procureur de la République.

Pour venir en aide aux investisseurs non professionnels, l’AMF met à la disposition des particuliers et des associations son service de la médiation. Outre sa mission d’information et de pédagogie auprès du public, le service de la médiation reçoit les réclamations portant sur l’information financière, l’exécution des ordres, le transfert de comptes-titres, la gestion pour compte de tiers. Il propose également un règlement à l’amiable en cas de litige entre un particulier et un professionnel.


nouvelle autorité de contrôle prudentiel acp
nouvelle autorité de contrôle prudentiel acp

 

INFIVEST SAS est sous contrôle de l'ACP

l’ACP

L’Autorité de contrôle prudentiel (ACP), instaurée le 9 mars 2010, a pour rôle de rendre plus efficace le contrôle des banques et des assurances au profit des épargnants. Elle est le résultat de la fusion des quatre instances de contrôle existantes : la Commission bancaire, l’Autorité de Contrôle des assurances et des mutuelles (Acam), le comité des entreprises d’Assurance (CEA), et le Comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (CECEI).

L’ACP répond à quatre objectifs. Elle vérifie la solvabilité et l’utilisation des fonds des banques et assurances. Elle améliore la coordination des contrôles en fusionnant les autorités qui exerçaient auparavant de façon indépendante. Elle prévoit de servir d’exemple dans les négociations internationales sur les finances. Enfin, une grande partie de sa mission consiste à protéger les consommateurs, en s’assurant que les établissements financiers respectent les normes publicitaires et les conditions d’accès aux crédits et aux contrats d’assurances.

Source : Les Echos 07/01/11 | 03:00 | mis à jour à 15:47 | Caroline Racape

Bien choisir son conseiller en gestion de patrimoine indépendant

Avant de s’engager auprès d’un CGPI, il faut vérifier qu’il dispose des statuts nécessaires pour exercer et qu’il est assuré en responsabilité civile. Et, au besoin, qu’il est labélisé « conseil en instruments financiers », « courtier en assurances » ou « agent immobilier ».

Avec 70 milliards d’euros d’actifs sous gestion, les conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI) représentent la première des banques privées de l’Hexagone. Pourtant, peu de particuliers connaissent l’activité de ces professionnels du conseil patrimonial. Comme des gérants de fortune, ces derniers gèrent une partie des actifs de leurs clients, tout en leur prodiguant des conseils pour structurer l’ensemble de leur patrimoine (immobilier, assurance-vie, retraite, donations, etc.). Mais à la différence des banquiers, les CGPI ne sont pas dépositaires des fonds gérés. Intermédiaires, ils s’efforcent de dénicher pour vous les meilleurs produits et placements auprès des établissements financiers. Lorsqu’elle est réelle, cette indépendance est d’ailleurs leur principal atout. Si vous êtes tenté, vous trouverez ici quelques conseils pour repérer la perle rare (lire ci-dessous).

Choisir un CGPI bien établi

Les conseillers indépendants s’adressent aux particuliers ayant un bon matelas d’économie, mais leur clientèle reste en général moins aisée que celle des banques privées. « Le portefeuille moyen par client se situe entre 80.000 et 120.000 euros », observe Roger Mainguy, de Cardif, commentant le baromètre 2010 des CGPI (TNS & Cardif).

Avec 100.000 euros à placer, pour bénéficier de conseils patrimoniaux personnalisés, frapper à la porte d’un CGPI se révèle souvent le meilleur choix puisque les banques privées refusent pour la plupart leurs services aux tickets inférieurs à 250.000 euros. Au-delà de ce seuil, les grandes fortunes qui souhaitent être gérées par un indépendant peuvent aussi trouver chaussure à leur pied, mais à condition de chercher, parmi les 1.995 cabinets français, un spécialiste du haut de gamme, comme Intuitae, Financière MJ, Gosset-Grainville, ou De Lignières Patrimoine. Les épargnants aux problématiques particulières auront intérêt à dénicher un expert « de niche » comme Fiducée Gestion Privée pour les professionnels de santé ou A2PF pour les cadres supérieurs.

Pourquoi préférer un CGPI ? La stabilité de la relation constitue un de leurs avantages majeurs par rapport aux banques, dans lesquelles on change souvent de chargé de compte. Reste à opter pour un professionnel bien établi : 50 % des cabinets ont moins de neuf ans, et 27 % seulement existent depuis plus de quinze ans (étude 2010 Aprédia). De nombreux cabinets n’atteignent pas un chiffre d’affaires suffisant pour durer : une centaine de cabinets ont fermé en 2009, soit 5 % du total.

Vous pensez avoir déniché l’oiseau rare ? Vérifiez tout de même qu’il dispose des statuts nécessaires pour exercer. La réglementation est si complexe que certains en profitent pour exercer sans les diplômes, l’expérience ou les assurances requises. Pour conseiller des produits financiers comme des OPCVM, il faut être labelisé « conseil en instruments financiers » (CIF), comme 87 % des cabinets fin 2009 (1,33 salarié agréé par cabinet en moyenne, selon Aprédia). Ce tampon garantit que le casier judiciaire du conseiller est vierge et l’oblige à adhérer à une association professionnelle reconnue par l’AMF (Chambre des indépendants du patrimoine, Anacofi-CIF, CNCIF, etc.). Ces associations imposent aux CGPI une formation continue (par exemple, vingt heures par an à l’Anacofi) et vérifient chaque année leur contrat d’assurance responsabilité civile. Une assurance primordiale : si votre conseiller vous orientait vers un montage fiscal abusif, vous pourriez par exemple être indemnisé du montant du redressement fiscal correspondant.

Jouer les Sherlock Holmes

Pour avoir le droit de proposer des produits bancaires (par exemple, un crédit), le CGPI doit par ailleurs posséder le statut d’« intermédiaire en opérations bancaires » (IOB). Il lui faut aussi une carte de « courtier en assurances » pour vous équiper de contrats et une carte d’agent immobilier s’il souhaite, comme 64 % des CGPI, intervenir dans des transactions. Enfin, pour prodiguer des conseils fiscaux, il devra être doté de la « compétence juridique appropriée » (65 % des cabinets).

En pratique, comment ne pas se perdre dans cette jungle réglementaire ? Lors de la prise de contact, avant tout engagement de votre part, le CGPI doit vous remettre un « document d’entrée en relation » qui récapitule ses statuts, carte professionnelle et le numéro de son contrat d’assurance. Il est sage de valider certaines de ces informations : les associations professionnelles donnent accès sur leur site à une liste de leurs adhérents. Vérifiez aussi que votre CGPI figure parmi les CIF mentionnés sur le site de l’AMF et parmi les courtiers en assurance au registre des intermédiaires en assurance (www.orias.fr).

Heureusement, il ne sera bientôt plus nécessaire de jouer les Sherlock Holmes, « suite à la loi de régulation bancaire et financière du 22 octobre 2010, un registre unique consultable par tous regroupant ces différents statuts sera créé dans les prochains mois », explique David Charlet, président de l’Anacofi.

Source : Les Echos 07/01/11 | 03:00 | mis à jour à 15:48 | Caroline Racape

Les services et les produits proposés

Un conseiller commence par passer en revue la répartition de vos actifs et de vos flux financiers ainsi que votre situation familiale. A lui ensuite de trouver les produits qui vous correspondent le mieux. Certains assurent aussi le suivi fiscal de la famille.

Vous avez déniché le conseiller de vos rêves ? Après un premier entretien, il réalisera un « bilan patrimonial » et rédigera à votre attention une « lettre de mission ». Celle-ci précise les objectifs de gestion sur lesquels vous êtes tombés d’accord (prudents, équilibrés ou dynamiques et à court, moyen ou long terme, par exemple). Conservez-la : si votre CGPI prenait des positions contraires à cette lettre entraînant des pertes, vous pourriez être dédommagé par son assurance.

Un conseiller en gestion de patrimoine indépendant ne gère pas seulement les actifs qu’on lui confie : il se fait chef d’orchestre pour l’ensemble de votre patrimoine. Il commence par passer en revue l’allocation de vos actifs et vos flux financiers (proportion d’immobilier, de placements risqués, d’assurance-vie, train de vie, besoins de revenus futurs, etc.) ainsi que votre situation familiale (régime matrimonial, transmissions à prévoir, etc.).

Question de réseau

Par la suite, il pourra aussi vous guider pour optimiser la gestion de certains biens, par exemple pour apporter un logement familial à une SCI. Souvent, il assurera également le suivi fiscal de la famille : aide aux déclarations et conseils pour réduire la note.

Attention, selon Aprédia, seuls 1 % des cabinets emploient à temps plein un juriste ou un fiscaliste. Si la plupart des CGPI disposent de notions solides en droit et en fiscalité, ils doivent tout de même s’appuyer sur des spécialistes externes pour les questions les plus techniques (ingénieurs patrimoniaux des banques privées, notaires, avocats, experts-comptables). Avant de vous engager auprès d’un CGPI, questionnez-le sur son réseau.

Le conseiller administre aussi lui-même une partie de vos actifs. En 2009, la collecte des indépendants s’est élevée à 8 milliards d’euros. Ce montant est investi aux trois quarts en assurance-vie (dont 40 % sur les fonds en euros). Les montants restants sont répartis sur des PEA, comptes titres et, dans une moindre mesure, en SCPI, Sofica, FIP, holdings ISF, etc.

L’avantage des CGPI par rapport aux chargés de comptes des banques ? Leur indépendance. Pour présenter à chaque client les produits les mieux adaptés, un conseiller doit collaborer au minimum avec trois compagnies d’assurances (5 en moyenne selon Aprédia) et trois sociétés de gestion (3,1 en moyenne).

« Univers particulier »

Par ailleurs, pour sélectionner des opportunités, les CGPI ont accès à des plates-formes – comme Sélection R, Cholet-Dupont Partenaires, ou Iselection et Cerenicimo pour l’immobilier -mises à leur disposition par divers fournisseurs. En moyenne, chaque CGPI en utilise trois. « Grâce à ces plates-formes, les indépendants peuvent aussi avoir accès à des produits de niche pour combler les besoins de quelques clients », explique Laurent Gaillot, de Cholet Dupont Partenaires. Sa plate-forme propose ainsi un contrat élitiste d’Antin Epargne Pension, avec un mandat de gestion en titres vifs à partir de 400.000 euros.

A noter, les CGPI sont autorisés à passer des ordres sur les OPCVM, mais pas sur les actions détenues en direct. Vous souhaitez un portefeuille de titres ? Votre conseiller dénichera pour vous un mandat de gestion auprès d’une société reconnue (DNCA, Carmignac, etc.) et, dans certains cas, négociera les frais.

Enfin, n’oubliez pas qu’un CGPI doit aussi être expert en immobilier, retraite et prévoyance. Par conséquent, « si vous avez un profil particulier, vérifiez que le conseiller connaît votre univers avant de vous engager », prévient Hervé de La Tour d’Artaise, président de l’association de certification CGPC. Par exemple, si vous êtes travailleur indépendant, votre homme de confiance devra maîtriser des problématiques spécifiques de retraite (contrats Madelin, etc.).

Source Les Echos :07/01/11 | 03:00 | mis à jour à 15:48 | Mireille Weinberg

Dix questions à se poser avant de choisir un CGPI

1 M’a-t-on recommandé ce CGPI ?

Le bouche-à-oreille reste la meilleure des garanties. Mais vous n’avez pas forcément le même profil que celui qui vous a conseillé ce professionnel : vérifiez que sa spécialité (haut de gamme, travailleurs indépendants, etc.) vous correspond.

2 Affiche-t-il plus de dix ans d’expérience ?

Un CGPI ayant connu un krach boursier pèsera mieux les risques de retournement des marchés. Les profils d’ancien banquier privé sont intéressants, s’ils n’ont pas qu’une expérience commerciale à leur actif.

3 Dispose-t-il de tous les statuts nécessaires ?

Un CGPI polyvalent respectant la loi dispose des statuts de CIF, d’IOB, des cartes de courtier en assurances, d’agent immobilier, de la compétence juridique appropriée (lire ci-dessus pour décrypter ces sigles et savoir comment vérifier).

4 Est-il doté d’une assurance responsabilité civile ?

Cette assurance vous indemnisera si la faute de votre conseiller est établie (par exemple, pour un montage fiscal abusif). S’il est adhérent d’une association professionnelle reconnue, celle-ci est chargée de vérifier son contrat.

5 Est-il diplômé en gestion de patrimoine ou certifié CGPC ?

Parmi les formations reconnues, les DESS de Clermont-Ferrand et de Paris-Dauphine. La certification CGPC (5 examens techniques) est un gage de qualité, notamment pour les « anciens » qui n’ont pas de diplôme en gestion de patrimoine.

6 Est-il au centre d’un bon réseau d’experts ?

Pour les questions techniques, votre conseiller en gestion doit s’entourer d’experts-comptables, notaires, fiscalistes, etc. S’il collabore avec d’autres CGPI, c’est mieux : ils reprendront la gestion de ses clients en cas de cessation d’activité.

7 Est-il joignable à tout moment ?

Un CGPI doit pouvoir être appelé en urgence. S’il ne vous propose pas d’adresse mail (6 % des CGPI n’en disposent pas, selon Aprédia), et de numéro de téléphone portable pour le contacter, passez votre chemin.

8 L’audit patrimonial réalisé est-il de qualité ?

Mieux vaut couper court à vos relations avec le CGPI après un mauvais bilan patrimonial, même s’il vous a été facturé (jusqu’à 3.000 euros). Un bon audit représente une dizaine d’heures de travail et une quarantaine de pages.

9 Travaille-t-il avec au moins trois assureurs ?

Par souci d’indépendance, les codes de déontologie recommandent aux conseillers en gestion de patrimoine indépendant de travailler avec au moins trois assureurs et trois sociétés de gestion. En immobilier, plusieurs promoteurs doivent vous être proposés.

10 L’immobilier représente-t-il moins de 30 % de son CA ?

Les spécialistes de l’immobilier de défiscalisation sont à éviter : ils s’affichent souvent comme des conseillers en gestion de patrimoine mais vous aurez généralement affaire à de purs commerciaux, affiliés à un seul réseau, peu experts en assurance-vie.

La première consultation est gratuite, si vous souhaitez rencontrer un conseiller veuillez SVP remplir le formulaire situé dans la marge de droite.

Merci